1. Les expériences de sensations en lien avec les émotions se font par le jeu, le théâtre, l’art-thérapie, le mouvement, la pratique de l’attention ; par exemple revivre des scènes personnelles en jouant des personnages inventés, expérimenter le mouvement sans parler grâce à des ateliers.

 

2. Il existe plusieurs façons ludiques d’apprendre à nommer les émotions, des jeux de plateau, aux applications, en passant par les ateliers philosophiques.

 

3. La communication non violente se base sur l’écoute attentive de l’autre, la reformulation de ce qu’il ressent pour ensuite l’accompagner à l’exprimer seul. Il s’agit de désapprendre tout notre éducation et de réapprendre à parler à notre enfant, en se mettant à sa place, avec des mots simples, et surtout de lui laisser l’espace où nous répondre.

 

4. Accueillir les émotions des enfants quand ils sont en âge où le développement de leur cerveau ne permet pas encore de les gérer est une phase très difficile à vivre et éprouvante. Un parent seul, ou une famille à deux parents, ne peut humainement pas être le seul repère affectif d’un enfant qui n’a pas les capacités cognitives de gérer ses émotions. Il est nécessaire d’avoir un cercle formé de personnes qui parlent le même langage à l’enfant, le rassure et l’écoute de la même façon. La ritualisation et l’harmonisation des pratiques est la seule façon de réussir à élever un enfant sereinement et dans l’empathie. Cela se fait en s’entraînant à reformuler nos phrases, à anticiper les situations vécues avec nos enfants.

 

5. A force de montrer l’exemple en « famille », grâce à ce cercle de personnes bienveillantes qui éduquent dans l’empathie, l’enfant reproduit les gestes, les paroles, comprend mieux ses émotions et devient lui-même l’exemple pour d’autres enfants. Ces enfants qui grandissent deviendront les adultes de demain.